10383DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
les acides, mais qui néanmoins nen sont pas at-
taqués, se trouvent dans un pareil état d’union
très-intime entre leurs principes constituants,
comme, par exemple, le feldspath, le spinelle,
l’oxide d’étain, etc. , qui, à l’état où on les
trouve dans la nature, résistent à l’action des plus
forts acides. Toutefois le degré d’indifférence
électro - chimique auquel on peut ainsi réduire
des corps composés, varie beaucoup; et il faut
en conséquence, pourla détruire, l’action de réac-
tifs électro-chimiques plus ou moins forts. Les
oxides de chrôme et d’étain et la zircone ne recou-
vrent jamais, par la voie humide, les affinités que
leur a fait perdre la chaleur du feu. L’alumine,
l’oxide de fer, etc. , qui, après avoir été calci-
nés, ne sont plus attaqués à froid par de faibles
réactifs, peuvent être dissous par des acides
forts à la chaleur de l’ébullition, et même à une
chaleur tempérée long-temps entretenue. Cer-
tains sels, comme l’alun, le vitriol de fer, etc. ,
qui ont été privés de leur eau par la calcination,
semblent avoir en même temps perdu leur affi-
nité pour l’eau et leur solubilité dans ce liquide:
ils s’y précipitent sans qu’il se manifeste la moin-
dre action réciproque; mais s’ils y restent long-
temps, ils reprennent peu-à-peu leur eau de cris-
tallisation et se dissolvent. Le gypse, exposé à
une chaleur de 110°, perd son eau, mais la re-
prend après s’être refroidi : cependant, si
taqués, se trouvent dans un pareil état d’union
très-intime entre leurs principes constituants,
comme, par exemple, le feldspath, le spinelle,
l’oxide d’étain, etc. , qui, à l’état où on les
trouve dans la nature, résistent à l’action des plus
forts acides. Toutefois le degré d’indifférence
électro - chimique auquel on peut ainsi réduire
des corps composés, varie beaucoup; et il faut
en conséquence, pourla détruire, l’action de réac-
tifs électro-chimiques plus ou moins forts. Les
oxides de chrôme et d’étain et la zircone ne recou-
vrent jamais, par la voie humide, les affinités que
leur a fait perdre la chaleur du feu. L’alumine,
l’oxide de fer, etc. , qui, après avoir été calci-
nés, ne sont plus attaqués à froid par de faibles
réactifs, peuvent être dissous par des acides
forts à la chaleur de l’ébullition, et même à une
chaleur tempérée long-temps entretenue. Cer-
tains sels, comme l’alun, le vitriol de fer, etc. ,
qui ont été privés de leur eau par la calcination,
semblent avoir en même temps perdu leur affi-
nité pour l’eau et leur solubilité dans ce liquide:
ils s’y précipitent sans qu’il se manifeste la moin-
dre action réciproque; mais s’ils y restent long-
temps, ils reprennent peu-à-peu leur eau de cris-
tallisation et se dissolvent. Le gypse, exposé à
une chaleur de 110°, perd son eau, mais la re-
prend après s’être refroidi : cependant, si