Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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10383DES PROPORTIONS CHIMIQUES. les acides, mais qui néanmoins nen sont pas at-
taqués, se trouvent dans un pareil état d’union
très-intime entre leurs principes constituants,
comme, par exemple, le feldspath, le spinelle,
l’oxide d’étain, etc.
, qui, à l’état où on les
trouve dans la nature, résistent à l’action des plus
forts acides.
Toutefois le degré d’indifférence
électro - chimique auquel on peut ainsi réduire
des corps composés, varie beaucoup;
et il faut
en conséquence, pourla détruire, l’action de réac-
tifs électro-chimiques plus ou moins forts.
Les
oxides de chrôme et d’étain et la zircone ne recou-
vrent jamais, par la voie humide, les affinités que
leur a fait perdre la chaleur du feu.
L’alumine,
l’oxide de fer, etc.
, qui, après avoir été calci-
nés, ne sont plus attaqués à froid par de faibles
réactifs, peuvent être dissous par des acides
forts à la chaleur de l’ébullition, et même à une
chaleur tempérée long-temps entretenue.
Cer-
tains sels, comme l’alun, le vitriol de fer, etc.
,
qui ont été privés de leur eau par la calcination,
semblent avoir en même temps perdu leur affi-
nité pour l’eau et leur solubilité dans ce liquide:
ils s’y précipitent sans qu’il se manifeste la moin-
dre action réciproque;
mais s’ils y restent long-
temps, ils reprennent peu-à-peu leur eau de cris-
tallisation et se dissolvent.
Le gypse, exposé à
une chaleur de 110°, perd son eau, mais la re-
prend après s’être refroidi :
cependant, si

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