10585DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
dans un corps où il y a continuité, elles se trou-
vent toujours concentrées dans deux points op-
posés de ce corps, et son état électrique a tout-à-
fait la même polarité qu’un corps magnétique;
et, dans l’état actuel de nos connaissances, nous
ne pouvons concevoir d’électricité libre qu’en
conséquence d’une pareille polarité. La tourma-
line offre le meilleur exemple de cette polarité
électrique.
vent toujours concentrées dans deux points op-
posés de ce corps, et son état électrique a tout-à-
fait la même polarité qu’un corps magnétique;
et, dans l’état actuel de nos connaissances, nous
ne pouvons concevoir d’électricité libre qu’en
conséquence d’une pareille polarité. La tourma-
line offre le meilleur exemple de cette polarité
électrique.
Mais les moindres parties d’un corps doivent
posséder cette polarité; car on ne peut pas con-
cevoir une portion d’un corps élémentaire qui
n’ait point les propriétés du tout, aussi bien
qu’une réunion de plusieurs parties ensemble.
De là suit naturellement que, sans cette théorie
corpusculaire, on ne peut pas concevoir l’idée
d’une polarité électrique dans les corps. Mais
en admettant que les corps sont composés d’a-
tomes, nous pouvons nous représenter que cha-
cun de ces atomes possède une polarité élec-
trique d’où dépendent les phénomènes électro-
chimiques dans leur réunion, et dont l’inégale
intensité est la cause de la différence de force
avec laquelle s’exercent leurs affinités.
posséder cette polarité; car on ne peut pas con-
cevoir une portion d’un corps élémentaire qui
n’ait point les propriétés du tout, aussi bien
qu’une réunion de plusieurs parties ensemble.
De là suit naturellement que, sans cette théorie
corpusculaire, on ne peut pas concevoir l’idée
d’une polarité électrique dans les corps. Mais
en admettant que les corps sont composés d’a-
tomes, nous pouvons nous représenter que cha-
cun de ces atomes possède une polarité élec-
trique d’où dépendent les phénomènes électro-
chimiques dans leur réunion, et dont l’inégale
intensité est la cause de la différence de force
avec laquelle s’exercent leurs affinités.