Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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11292SUR LA THÉORIE avec production de lumière et de calorique.
L’électricité, dont la nature nous est encore in-
connue
, et qui n’a d’analogie avec aucun autre
corps
dans la sphère de notre expérience ( si l’on
en
excepte le fluide magnétique ), semble donc
être
la cause première d’action dans toute la na-
ture
qui nous environne.
Je passe sous silence
toutes
les hypothèses auxquelles elle a donné lieu;
elles ne pourraient avoir pour base que des com-
paraisons
avec d’autres corps mieux connus;

mais
ce fluide n’a de rapport avec aucun.
On a
supposé
que l’électricité était un mouvement de
vibration
dans les corps, analogue à celui qui
produit
le son;
on a dit qu’elle était la force
primitive
inhérente aux corps, etc.
; mais au-
cune
de ces hypothèses ne nous a donné plus de
lumière
sur sa nature, et toutes ont eu des côtés
défectueux
:
on a pu voir que ce n’était pas la
vraie
manière de se représenter cet agent si re-
marquable
.
Toute action chimique est donc, dans le prin-
cipe
, un phénomène électrique dépendant de la
polarité
électrique des particules.
Ainsi, tout ce
qui
paraît être l’effet de ce que nous appelons
affinité
élective, ne peut être produit que par
une
plus forte polarité électrique dans certains
corps
que dans d’autres.
Lorsque la combinaison
AB
, par exemple, est décomposée par lecorps C,
qui
a une plus grande affinité pour A que B,

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