Berzelius, Jöns Jakob
,
Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité
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SUR LA THÉORIE
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Or, ces substances conservent invariablement
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leur nature électrique dans toutes les combinai-
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sons inorganiques; </
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">mais, dans la nature organique,
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les éléments diffèrent tout-à-fait sous ce rapport.
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echoid-s1012
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preserve
">Là, tantôt les oxides ternaires du carbone et de
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l’hydrogène ont une polarité négative qui rivalise
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avec celle des oxides binaires les plus négatifs,
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comme, par exemple, les acides acétique, tar-
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tarique, oxalique; </
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echoid-s1013
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">tantôt elle est si faible qu’elle
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est à peine sensible, comme dans le sucre et dans
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l’amidon; </
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echoid-s1014
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preserve
">et dans ces deux cas, elle ne dépend ni
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du nombre relatif des particules, ni de la quan-
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tité d’oxigène. </
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echoid-s1015
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preserve
">La nature organique a sa manière
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particulière de produire des oxides de radicaux
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composés, et de donner à leurs principes consti-
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/>
tuants une polarité électrique tout-à-fait indépen-
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/>
dante et différente de celle qui leur appartient
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originairement dans la nature inorganique, et
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que la plupart ne conservent que sous l’influence
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organique, mais que tous quittent tôt ou tard
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pour reprendre celle qui leur est propre dans la
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nature inorganique. </
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echoid-s1016
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preserve
">De là proviennent, dans tous
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les produits organiques, les phénomènes de des-
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/>
truction que nous appelons fermentation et cor-
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lb
/>
ruption, au moyen desquels les éléments repren-
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lb
/>
nent peu-à-peu leurs caractères électro-chimiques
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/>
originaires, et la nature organique restitue sans
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cesse à l’autre ce qu’elle lui a emprunté.</
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">C’est par l’action du feu que les éléments </
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