11797DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
couvrent le plus vite ces caractères.
A une tempé-
rature très-élevée, au degré de la chaleur blanche,
par exemple, cette restauration a lieu quelque-
fois tout d’un coup; mais à une moindre tempéra-
ture, comme, par exemple, à celle de la distilla-
tion sèche, on voit encore paraître des matières
qui, par leur composition et leur polarité, pré-
sentent une modification des substances organi-
ques, comme, par exemple, le vinaigre, l’huile
empyreumatique, l’ammoniaque. Qui croirait
que l’azote, si fortement électro-négatif dans la
nature inorganique, ou que son radical présumé,
le nitricum, peut produire avec l’hydrogène,
qui est si faiblement électro-positif, une combi-
naison telle que l’ammoniaque, douée de pro-
priétés si électro-positives qu’elle rivalise avec les
oxides les plus positifs? Sans cette modification
de polarité électrique, qui n’appartient qu’aux
oxides à plusieurs radicaux, et qui n’existe que
dans la nature organique ou ses produits, ce
phénomène ne serait pas concevable. C’est pro-
bablement à la faveur de cette modification, que
le nitricum, combiné avec l’hydrogène, s’amal-
game avec le mercure, et présente dans cette
combinaison un corps électro - positif analogue
aux radicaux métalliques des autres alcalis.
rature très-élevée, au degré de la chaleur blanche,
par exemple, cette restauration a lieu quelque-
fois tout d’un coup; mais à une moindre tempéra-
ture, comme, par exemple, à celle de la distilla-
tion sèche, on voit encore paraître des matières
qui, par leur composition et leur polarité, pré-
sentent une modification des substances organi-
ques, comme, par exemple, le vinaigre, l’huile
empyreumatique, l’ammoniaque. Qui croirait
que l’azote, si fortement électro-négatif dans la
nature inorganique, ou que son radical présumé,
le nitricum, peut produire avec l’hydrogène,
qui est si faiblement électro-positif, une combi-
naison telle que l’ammoniaque, douée de pro-
priétés si électro-positives qu’elle rivalise avec les
oxides les plus positifs? Sans cette modification
de polarité électrique, qui n’appartient qu’aux
oxides à plusieurs radicaux, et qui n’existe que
dans la nature organique ou ses produits, ce
phénomène ne serait pas concevable. C’est pro-
bablement à la faveur de cette modification, que
le nitricum, combiné avec l’hydrogène, s’amal-
game avec le mercure, et présente dans cette
combinaison un corps électro - positif analogue
aux radicaux métalliques des autres alcalis.