Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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126106SUR LA THÉORIE
Il est aisé de reconnaître que ces phénomènes
sont justement les mêmes dont l’existence a été
examinée et démontrée avec tant de sagacité par
M.
Berthollet, et dont ce célèbre chimiste tira
la conséquence que les corps peuvent se com-
biner ensemble en une infinité de proportions,
dans certaines limites, et que les rapports ne
sont fixes que lorsque, par les effets de la force
de cohésion ou d’expansion, les corps se sépa-
rent à l’état solide ou se dégagent à l’état de gaz.
Quoique les résultats des expériences de M. Ber-
thollet aient paru d’abord si opposés à l’adop-
tion du système général des proportions chimi-
ques, nous trouvons maintenant qu’ils découlent,
comme des conséquences nécessaires, des vues
de la théorie corpusculaire, et nous devons de la
reconnaissance aux travaux d’un savant qui, bien
qu’il ait envisagé la matière sous un autre aspect
théorique, nous a cependant frayé le chemin
d’un côté vers lequel les spéculations sur les pro-
portions chimiques ne se seraient tournées d’ail-
leurs que fort tard.
Nous voyons à présent que
l’égale répartition des atomes des corps dissous
entre ceux du dissolvant, produisent des phéno-
mènes qui, lorsque les corps agissants et leurs
produits se maintiennent dans la dissolution,
doivent être absolument les mêmes que si des
combinaisons dans toutes les proportions étaient
possibles.
On voit donc que les recherches

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