Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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128108SUR LA THÉORIE temps avec tant de succès. Il a été démontré que
la
forme régulière des corps suppose dans leurs
atomes
une tendance à se mettre en contact par
certains
points de préférence, c’est-à-dire qu’elle
dépend
d’une polarité qui, par conséquent, ne
peut
être qu’électrique ou magnétique:
cepen-
dant
rien ne nous porte à croire jusqu’à présent
qu’elle
soit magnétique.
Tous les atomes d’un
corps
conservant un certain degré de polarité,
doivent
naturellement chercher à se joindre par
leurs
poles opposés;
et l’on pourrait conjecturer
que
, par l’effet de leur polarité, la cohésion se
forme
de la même manière que le plateau de
l’électrophore
, électrisé positivement, est re-
tenu
par l’électricité négative du gâteau, sans
décharge
ni pénétration mutuelle.
On pourrait,
d’autre
part, comparer la combinaison chimique
à
la neutralisation des deux électricités oppo-
sées
, qui s’opère lorsque la plaque inférieure du
gâteau
est mise en communication avec le pla-
teau
supérieur;
ce qui produit une décharge de
l’électricité
.
Il est toutefois impossible d’expliquer, d’après
ce
point de vue, l’inégalité de cohésion dans les
corps
différents ou dans le même corps, suivant
diverses
circonstances, ni les modifications de la
cohésion
, telles que la dureté, la ductilité, la fra-
gilité
, la malléabilité, etc.
Et si l’on voulait ex-
pliquer
l’état gazeux, en disant que les

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