Berzelius, Jöns Jakob
,
Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité
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136
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SUR LA THÉORIE
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comme nous le verrons plus bas, doit être deux
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fois plus grand que dans les précédentes; </
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echoid-s1201
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preserve
">elles
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ont les plus fortes affinités, et il est probable,
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pour cette raison, que toutes les plus fortes
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bases contiennent deux atomes d’oxigène. </
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echoid-s1202
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preserve
">Celles
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qui en contiennent trois sont au contraire plus
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faibles, et beaucoup d’entre elles peuvent même
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être électro-négatives à l’égard de quelques oxides
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électro-positifs. </
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echoid-s1203
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preserve
">Cette conjecture est d’autant plus
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probable, que le même radical a quelquefois des
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oxides qui présentent ces différences de compo-
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/>
sition et de caractères. </
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echoid-s1204
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preserve
">Il paraît que les acides
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contiennent de préférence trois atomes d’oxi-
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/>
gène, et c’est le cas du plus grand nombre de ces
<
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/>
corps; </
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echoid-s1205
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preserve
">quelques-uns en contiennent 2, 4, 5, 6
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et 8, comme nous en verrons la preuve dans
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l’examen particulier de chaque acide.</
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echoid-s1206
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preserve
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echoid-s1207
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preserve
">La comparaison des poids des atomes avec
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ceux de l’hydrogène, n’offre aucun avantage,
<
lb
/>
mais présente beaucoup d’inconvénients, d’au-
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lb
/>
tant plus que l’hydrogène est un corps très-léger,
<
lb
/>
et ne se trouve que rarement dans les combinai-
<
lb
/>
sons inorganiques. </
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<
s
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echoid-s1208
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preserve
">L’oxigène, au contraire,
<
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réunit tous les avantages; </
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<
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echoid-s1209
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preserve
">il est, pour ainsi dire,
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un point central autour duquel se meut toute la
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chimie. </
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echoid-s1210
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preserve
">Il entre dans toutes les compositions or-
<
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/>
ganiques et dans la plupart des inorganiques.
<
lb
/>
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<
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echoid-s1211
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preserve
">Comme la partie la plus considérable de la chi-
<
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/>
mie inorganique se compose des corps </
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