Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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137117DES PROPORTIONS CHIMIQUES. je cherchai, dès le commencement de mes expé-
riences
surles proportions chimiques, à employer
l’oxigène
comme une mesure générale, et cette
idée
a été justifiée par l’usage universel que l’on
fait
maintenant de l’oxigène pour le même objet,
en
prenant le poids de son atome pour 1,000, de
même
que, pour comparer la pesanteur spéci-
fique
des corps solides ou liquides, nous la calcu-
lons
d’après celle de l’eau, prise pour unité.
Les nombres relatifs des atomes du radical et
de
l’oxigène, dans les oxides, peuvent être dé-
terminés
des différentes manières suivantes:
Si un radical combustible peut se combiner
avec
l’oxigène en plusieurs proportions, on
cherche
ces proportions, on les compare, et
l’on
réduit le résultat de cet examen au plus
simple
nombre d’atomes possible.
Il est alors
probable
que ces nombres indiquent la quantité
des
atomes de l’oxigène dans chacun des diffé-
rents
degrés d’oxidation.
Par exemple, l’anti-
moine
en a trois, dans lesquels les quantités relati-
ves
d’oxigène sont comme 3, 4 et 5;
et nous en
concluons
que ces oxides contiennent par atome
de
radical 3, 4 et 5 atomes d’oxigène.
Le soufre
se
combine avec l’oxigène en deux rapports, qui
sont
comme 2 à 3;
et comme, en outre, dans
d’autres
combinaisons, le soufre peut être uni
avec
une quantité d’oxigène égale au {1/3} de son
plus
haut degré d’oxidation, il faut en

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