Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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150130SUR LA THÉORIE nieux par le soufre et par l’hydrogène sulfuré,
l’on trouve que le poids de l’atome d’arsenic
n’est ni au-dessous de 938,73, ni au-dessus de
945,69.
On sait, par les expériences faites sur le
sulfure d’arsenic, qu’en décomposant de l’acide
arsenieux par de l’hydrogène sulfuré, l’on ob-
tient de l’orpiment:
il s’ensuit donc que le nom-
bre des particules de soufre, dans ce degré de
sulfuration, est égal au nombre des atomes d’oxi-
gène dans l’acide arsenieux;
et l’analyse du sul-
fure d’arsenic rouge prouve également que le
soufre qu’il contient est les deux tiers du soufre
de l’orpiment;
d’où il résulte qu’il s’y trouve
deux atomes de soufre.
Ces faits semblent donc
indiquer que nous connaissons avec assez de cer-
titude le nombre relatif des atomes de soufre et
d’oxigène dans ces combinaisons.
Quant à l’arse-
nic, on ne sait pas encore positivement s’il y entre
pour un ou pour deux atomes.
En comparant la
série des sulfures avec celle des oxides, il paraît
évident, au premier aspect, que l’arsenic n’y est
que pour un atome;
mais si le sulfure rouge est
A + S, l’orpiment peut être 2 As + 3 S;
alors
les acides sont 2 As + 3 O et 2 As + 5 O;
et l’a-
tome de l’arsenic ne peserait, dans ce cas, que
la moitié de ce que j’ai marqué plus haut.
Comme
nous n’avons encore aucun sujet de croire qu’il
existe une composition de deux atomes d’un élé-
ment avec cinq atomes d’un autre, ailleurs

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