178158SUR LA THÉORIE
ments faits dans les noms des corps élémen-
taires par des chimistes allemands, et qui n’ont
point été adoptés pour la nomenclature fran-
çaise, ont été développées dans mon Mémoire
imprimé dans le Journal de physique d’octo-
bre 1811. Ces changements datent de si loin, et
l’on s’en est servi si généralement en Allemagne,
que j’ai cru devoir en faire usage.
taires par des chimistes allemands, et qui n’ont
point été adoptés pour la nomenclature fran-
çaise, ont été développées dans mon Mémoire
imprimé dans le Journal de physique d’octo-
bre 1811. Ces changements datent de si loin, et
l’on s’en est servi si généralement en Allemagne,
que j’ai cru devoir en faire usage.
Ainsi j’emploie le mot wolſramium au lieu
du mot tungstène, parce que ce dernier est le
nom suédois de la chaux wolframiatée, et veut
dire une pierre pesante; ce qui est une mauvaise
étymologie pour le nom d’une substance métal-
lique. Wolframium a bien aussi une racine go-
thique, mais il est devenu presque sans signifi-
cation. L’expression de stibium ayant déjà été ad-
mise par Guyton, c’est un nouveau motif pour moi
de la conserver. J’admets le nom de tantalum,
et je ne me sers point de celui de columbium,
parce que le corps que Hatchette a décrit sous ce
dernier nom n’est point du tantale, bien qu’il en
contienne: l’oxide de tantale ne donne point
de verre bleu avec le sel microcosmique et ne
chasse point par la voie humide l’acide car-
bonique des carbonates, comme l’oxide de co-
lumbium. Je dis manganium, et non pas man-
ganesium, parce que ce dernier nom est trop
sujet à être confondu avec magnesium, qui est
le radical de la terre du même nom.
du mot tungstène, parce que ce dernier est le
nom suédois de la chaux wolframiatée, et veut
dire une pierre pesante; ce qui est une mauvaise
étymologie pour le nom d’une substance métal-
lique. Wolframium a bien aussi une racine go-
thique, mais il est devenu presque sans signifi-
cation. L’expression de stibium ayant déjà été ad-
mise par Guyton, c’est un nouveau motif pour moi
de la conserver. J’admets le nom de tantalum,
et je ne me sers point de celui de columbium,
parce que le corps que Hatchette a décrit sous ce
dernier nom n’est point du tantale, bien qu’il en
contienne: l’oxide de tantale ne donne point
de verre bleu avec le sel microcosmique et ne
chasse point par la voie humide l’acide car-
bonique des carbonates, comme l’oxide de co-
lumbium. Je dis manganium, et non pas man-
ganesium, parce que ce dernier nom est trop
sujet à être confondu avec magnesium, qui est
le radical de la terre du même nom.