Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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179159DES PROPORTIONS CHIMIQUES. comme on a prouvé que le mot manganium dé-
rive du mot grec μαγγανον, j’ai cru qu’il valait
mieux changer le nom de manganèse que d’ap-
peler, avec M.
Davy, le radical de la magnésie,
magnium.
Depuis la première découverte de
la glucine, les Allemands changèrent son nom
en beryllia, et se fondèrent sur ce que le plomb
et l’yttria donnent des sels également doux:
on
peut encore citer aujourd’hui les sels formés par
l’oxidule de cerium.
Comme cette observation
est exacte, et que le nom beryllia est aussi an-
cien que celui de glucine, j’ai cru devoir en faire
usage dans la nomenclature latine.
- On s’est
servi dans la nomenclature française, pour dési-
gner les alcalis purs, des mêmes noms que pour
les alcails du commerce.
De là des inconvénients,
lorsqu’on est obligé de parler de ces diverses sub-
stances alcalines.
De plus, le mot potasse, qui
dérive d’un mot allemand et suédois, lequel veut
dire cendre en pot, ne se laisse point latiniser sans
trop de violence.
C’est pourquoi les chimistes
allemands ont été conduits à remplacer le mot
potasse pure par celui de kali, et le mot de soude
pure par celui de natron, et par conséquent à
appeler kalium et natrium les radicaux des al-
calis fixes.
L’on fera bien, je crois, de les con-
server dans la nomenclature latine.

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