Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

Table of contents

< >
[Item 1.]
[2.] ESSAI SUR LA THÉORIE DES PROPORTIONS CHIMIQUES ET SUR L’INFLUENCE CHIMIQUE DE L’ÉLECTRICITÉ.
[3.] ESSAI SUR LA THÉORIE DES PROPORTIONS CHIMIQUES ET SUR L’INFLUENCE CHIMIQUE DE L’ÉLECTRICITÉ. PAR J. J. BERZELIUS, MEMBRE DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE STOCKHOLM TRADUIT DU SUÉDOIS SOUS LES YEUX DE L’AUTEUR, ET PUBLIÉ PAR LUI-MÊME;
[4.] A PARIS,
[5.] A L’AUTEUR DE L’ESSAI DE STATIQUE CHIMIQUE,
[6.] INTRODUCTION.
[7.] ESSAI SUR LA THÉORIE DES PROPORTIONS CHIMIQUES, ET SUR L’INFLUENCE CHIMIQUE DE L’ÉLECTRICITÉ. § Ier. Exposé historique du développement de la théorie des proportions chimiques.
[8.] § II. Coup d’œil sur la Théorie des proportions chimiques et de leur cause.
[9.] Des proportions chimiques dans la nature inorganique.
[10.] Des proportions chimiques dans la nature organique.
[11.] OBSERVATIONS
[12.] I. LA NOMENCLATURE.
[13.] 1° Les corps considérés comme simples.
[14.] a) Electro-negativa.
[15.] b) Electro-positiva.
[16.] 2° Les corps composés. A. Les oxides.
[17.] B. Combinaisons des corps combustibles.
[18.] C. Combinaisons des oxides entre eux. Les sels.
[19.] D. Les combinaisons de corps non oxidés avec des oxides.
[20.] II. SUR LA MANIÈRE DE SE SERVIR DES TABLES.
[21.] TABLES ALPHABÉTIQUES
[22.] Exemples de la composition de quelques sels doubles.
[23.] TABEE DES MATIÈRES.
[24.] FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.
< >
page |< < (160) of 337 > >|
180160SUR LA THÉORIE
2° Les corps composés.
A. Les oxides.
La nomenclature antiphlogistique originaire
ne donna point de principe de dénomination
pour les différents degrés d’oxidation d’un même
métal;
elle les distinguait seulement par l’addi-
tion de quelque caractère extérieur;
par exem-
ple, oxidum plumbi semivitreum, litharge;
ox.
plumbi rubrum, minium. Ce défaut se fit bien-
tôt sentir, et M.
Thomson chercha à y remédier
par une nouvelle méthode de dénomination.
Il
appela les différents oxides d’un même radical,
protoxide, deutoxide, tritoxide, et le dernier
peroxide.
Cette méthode est ingénieuse, et serait
excellente si nous connaissions le vrai nombre
des oxides de chaque métal;
mais@comme, pour un
grand nombre, nous n’avons connaissance que
de ceux qui se forment de préférence, et comme
l’expérience prouve que l’on découvre de temps
en temps des degrés tantôt inférieurs, tantôt in-
termédiaires aux degrés connus, cette méthode
entraînerait le plus grand inconvénient possible;

car l’on serait obligé quelquefois d’ôter à une
substance, pour le transporter à une autre, le
nom qu’on aurait donné primitivement à la pre-
mière:
la confusion qui en naîtrait serait très-
grande.
On a jusqu’ici nommé l’oxide jaune

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index