Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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180160SUR LA THÉORIE
Les corps composés.
A
. Les oxides.
La nomenclature antiphlogistique originaire
ne
donna point de principe de dénomination
pour
les différents degrés d’oxidation d’un même
métal
;
elle les distinguait seulement par l’addi-
tion
de quelque caractère extérieur;
par exem-
ple
, oxidum plumbi semivitreum, litharge;
ox.
plumbi rubrum, minium. Ce défaut se fit bien-
tôt
sentir, et M.
Thomson chercha à y remédier
par
une nouvelle méthode de dénomination.
Il
appela
les différents oxides d’un même radical,
protoxide
, deutoxide, tritoxide, et le dernier
peroxide
.
Cette méthode est ingénieuse, et serait
excellente
si nous connaissions le vrai nombre
des
oxides de chaque métal;
mais@comme, pour un
grand
nombre, nous n’avons connaissance que
de
ceux qui se forment de préférence, et comme
l’expérience
prouve que l’on découvre de temps
en
temps des degrés tantôt inférieurs, tantôt in-
termédiaires
aux degrés connus, cette méthode
entraînerait
le plus grand inconvénient possible;

car
l’on serait obligé quelquefois d’ôter à une
substance
, pour le transporter à une autre, le
nom
qu’on aurait donné primitivement à la pre-
mière
:
la confusion qui en naîtrait serait très-
grande
.
On a jusqu’ici nommé l’oxide jaune

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