Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

Page concordance

< >
Scan Original
201 181
202 182
203 183
204 184
205 185
206 186
207 187
208 188
209 189
210 190
211
212
213 1
214 2
215 3
216 4
217 5
218 6
219 7
220 8
221 9
222 10
223 11
224 12
225 13
226 14
227 15
228 16
229 17
230 18
< >
page |< < (163) of 337 > >|
183163DES PROPORTIONS CHIMIQUES. deux oxides du soufre qui contient le plus de
son radical, acidum sulfurosum, et celui qui en
contient le moins, acidum sulfuricum, et en em-
ployant la même méthode pour les acides des
autres radicaux.
Or, cette même idée est appli-
cable, avec un grand avantage, aux différents
degrés de basification:
ainsi nous appelons, par
exemple, oxidum ſerrosum l’oxide de fer noir,
et oxidum ferricum l’oxide rouge.
L’avantage de
ces no ms deviendra encore plus sensible dans la
nomenclature des sels.
Il y a certains radicaux qui ont jusqu’à trois
oxides appartenant à cette classe, tels que le
rhodium, l’iridium, le phosphore.
J’ai proposé,
pour l’oxide intermédiaire, la terminaison en
eum;
par exemple, oxidum rhodeum, en con-
servant pour le premier la terminaison en osum:
d’abord parce que, d’après l’esprit de la langue,
elle indique une plus grande quantité du radi-
cal, et ensuite parce que cet oxide intermédiaire
paraît jouir de propriétés un peu différentes des
deux autres.
Le célèbre chimiste qui a découvert
le troisième degré d’acidification du phosphore,
l’a appelé acide hypophosphoreux.
Le nom s’é-
carte de l’esprit de la nomenclature, qui est de
distinguer par une terminaison, et non pas par une
préposition, les différents acides d’un radical:

on peut même dire que la terminaison en osum
est en contre-sens avec la signification

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index