Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

Page concordance

< >
Scan Original
61 41
62 42
63 43
64 44
65 45
66 46
67 47
68 48
69 49
70 50
71 51
72 52
73 53
74 54
75 55
76 56
77 57
78 58
79 59
80 60
81 61
82 62
83 63
84 64
85 65
86 66
87 67
88 68
89 69
90 70
< >
page |< < (166) of 337 > >|
186166SUR LA THÉORIE
Cette nomenclature n’a point donné de noms
particuliers pour les différentes proportions dans
lesquelles les corps combustibles peuvent se com-
biner.
On peut bien y suppléer par les particules
sub et super;
mais elles ne suffisent pas tou-
jours.
Si le nombre des atomes était connu avec
une entière certitude, il donnerait une excellente
base de nomenclature;
en attendant, je me suis
servi d’une base conventionnelle.
Pour la classe
des sulfures, qui est la mieux connue, j’ai donné
le nom de sulfure à la combinaison qui ren-
ferme les proportions de soufre et de métal qui
se trouvent dans les sels neutres formés par les
acides du soufre et le premier degré de basifica-
tion du métal, en y ajoutant ensuite, pour les
autres degrés, le nombre par lequel la substance
négative s’y trouve multipliée.
Par exemple, le
sulfure de fer au minimum, Fe S2, qui est pro-
portionnel à l’oxidum ferrosum, \2.
Fe, prend le
nom de sulfuretum ferri;
celui qui se forme lors-
qu’on précipite le sulfate d’oxide rouge par l’hy-
drosulfure d’ammoniaque, Fe S3, je l’appelle ses-
qui-sulphuretum, et la pyrite jaune, Fe S4, bisul-
furetum, parce que, dans ces deux dernières, la
quantité du soufre est multipliée par 1 {1/2} et 2.
Il
est clair que l’on peut s’en servir pour les phos-
phoreta, arsenieta, selenieta, etc.
Il y a proba-
blement des sous-sulfures, des sous-arseniu-
res, etc.
; mais on ne les connaît point

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index