187167DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
et la particule sub nous suffira donc probable-
ment pour les marquer si on vient à en découvrir.
ment pour les marquer si on vient à en découvrir.
C. Combinaisons des oxides entre eux. Les sels.
La nomenclature antiphlogistique n’avait donné
aucun principe de nomenclature pour les diffé-
rents sels que produisent les divers degrés d’oxi-
dation du même radical; on fit un substantif du
nom du radical de l’acide, et on y ajouta le nom
du radical de la base au génitif; par exemple,
sulphas ferri. Pour exprimer le degré d’acidifi-
cation du radical électro-négatif, on donna une
désinence différente à son nom, en le terminant
en as, lorsque le nom de l’acide se terminait en
icum, et en is, lorsqu’il était terminé par osum;
par exemple, phosphas, phosphis. Pour le genre
de sels formés par le nouvel acide du phosphore,
je proposerai, conformément à cela, la termi-
naison en es, c’est-à-dire le nom de phosphes.
Ayant trouvé que les divers oxides d’un métal
avec le même acide donnent des sels différents, on
y ajouta, comme pour les oxides, quelques ca-
ractères physiques; par exemple, sulphas ferri
viridis, \2. Fe \3. S2, et sulphas ferri ruber, \3. Fe \3. S3,
murias hy drargyri, \1. Hg \2. M, murias hydrargyri oxi-
genatus, \2. Hg \2. M2, etc. Les auteurs allemands, qui
de bonne heure sentirent cette défectuosité de
aucun principe de nomenclature pour les diffé-
rents sels que produisent les divers degrés d’oxi-
dation du même radical; on fit un substantif du
nom du radical de l’acide, et on y ajouta le nom
du radical de la base au génitif; par exemple,
sulphas ferri. Pour exprimer le degré d’acidifi-
cation du radical électro-négatif, on donna une
désinence différente à son nom, en le terminant
en as, lorsque le nom de l’acide se terminait en
icum, et en is, lorsqu’il était terminé par osum;
par exemple, phosphas, phosphis. Pour le genre
de sels formés par le nouvel acide du phosphore,
je proposerai, conformément à cela, la termi-
naison en es, c’est-à-dire le nom de phosphes.
Ayant trouvé que les divers oxides d’un métal
avec le même acide donnent des sels différents, on
y ajouta, comme pour les oxides, quelques ca-
ractères physiques; par exemple, sulphas ferri
viridis, \2. Fe \3. S2, et sulphas ferri ruber, \3. Fe \3. S3,
murias hy drargyri, \1. Hg \2. M, murias hydrargyri oxi-
genatus, \2. Hg \2. M2, etc. Les auteurs allemands, qui
de bonne heure sentirent cette défectuosité de