Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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190170SUR LA THÉORIE que dans le sel neutre, je mets sesqui avant le
nom de l’acide;
et si l’acide est doublé, tri-
plé, etc.
, je le fais précéder de bi, tri, quadri, etc.
Par exemple, phosphas, sesquiphosphas et bi-
phosphas baryticus;
de même, lorsque dans un
sous-sel la base se trouve multipliée par 1 et {1/2}, 2,
3, 4 et 6, j’ajoute au nom de la base sesqui, bi,
tri, quadri et se;
par exemple, phosphas sesqui-
calcicus, nitras biplumbicus, triplumbicus, se-
plumbicus.
M. Thomson vient de proposer de donner aux
sels qui sont composés d’un atome de base et d’un
d’oxide, les noms que nous avons jusqu’ici don-
nés aux sels neutres.
Cette innovation jetterait la
confusion dans la langue chimique.
Dans les combinaisons des oxides, quine jouis-
sent pas des caractères acides bien prononcés,
avec des bases salifiables, nous formons les noms
de la même manière que si l’oxide était un acide
plus fort:
ainsi j’ai dit silicias, stannas, tellu-
ras, etc.
Je dois observer ici une petite inconséquence
que j’ai commise dans la nomenclature des sili-
cates, en donnant le nom de silicias aux combi-
naisons où l’oxigène de la base est égal à celui
de la silice.
L’analogie de la silice avec les acides
qui contiennent trois atomes d’oxigène, devrait
faire donner ces noms à celle où l’oxigène de la
silice est trois fois celui de la base.
Il est

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