192172SUR LA THÉORIE
noso-manganicum, au lieu de ferras ferrosus et
manganas manganosus.
manganas manganosus.
Le principe de la nomenclature est difficile-
ment applicable aux sels doubles, et en général
à tous les corps qui contiennent des atomes com-
posés du troisième et quatrième ordre. Les dé-
finitions deviennent alors trop longues pour pou-
voir encore servir de noms, et nous disons tou-
jours alun au lieu de sulfate d’alumine et de po-
tasse. C’est par la même raison qu’il faut changer
de principe de nomenclature pour la chimie or-
ganique et la chimie minéralogique, puisqu’elles
nous présentent un grand nombre de combinai-
sons qui nepeuventêtre exprimées, d’après le prin-
cipe de la nomenclature générale, que par de lon-
gues phrases. Cette circonstance a été cause que
les minéralogistes ont toujours témoigné de la ré-
pugnance à employer les noms chimiques, même
pour les substances où cela se fait avec avan-
tage, parce que, disent-ils, il faut changer de
nom toutes les fois que les idées chimiques vien-
nent à changer. Mais c’est au contraire là un e
manière de les contraindre à ne changer que
très-rarement, et de les mettre à l’abri des ca-
prices des auteurs qui aimeront à faire des inno-
vations inutiles. Je crois même qu’il serait pos-
sible d’imaginer une nomenclature scientiſique
qui ne s’écarterait que peu de celle qui est actuel-
lement adoptée en chimie pour les sels
ment applicable aux sels doubles, et en général
à tous les corps qui contiennent des atomes com-
posés du troisième et quatrième ordre. Les dé-
finitions deviennent alors trop longues pour pou-
voir encore servir de noms, et nous disons tou-
jours alun au lieu de sulfate d’alumine et de po-
tasse. C’est par la même raison qu’il faut changer
de principe de nomenclature pour la chimie or-
ganique et la chimie minéralogique, puisqu’elles
nous présentent un grand nombre de combinai-
sons qui nepeuventêtre exprimées, d’après le prin-
cipe de la nomenclature générale, que par de lon-
gues phrases. Cette circonstance a été cause que
les minéralogistes ont toujours témoigné de la ré-
pugnance à employer les noms chimiques, même
pour les substances où cela se fait avec avan-
tage, parce que, disent-ils, il faut changer de
nom toutes les fois que les idées chimiques vien-
nent à changer. Mais c’est au contraire là un e
manière de les contraindre à ne changer que
très-rarement, et de les mettre à l’abri des ca-
prices des auteurs qui aimeront à faire des inno-
vations inutiles. Je crois même qu’il serait pos-
sible d’imaginer une nomenclature scientiſique
qui ne s’écarterait que peu de celle qui est actuel-
lement adoptée en chimie pour les sels