Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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194174SUR LA THÉORIE Cependant, comme l’expérience a prouvé main-
tenant que l’oxide de l’hydrogène se combine
avec les acides de la même manière que les oxides
de potassium ou de fer, mais en neutralisant in-
finiment moins leurs qualités acides, il faut con-
sidérer l’eau comme y jouant le rôle de corps
électro-positif, c’est-à-dire comme base, et for-
mer le nom d’après cette idée.
Il faut donc dire,
par exemple, sulfas hydricus pour l’acide sulfu-
rique concentré, murias hydricus pour le gaz
acide muriatique, acetas hydricus pour l’acide
acétique cristallisé, etc.
C’est par cette raison
que dans les tables on ne trouve sous les noms
des acides que le poids des acides anhydres;
pour les acides combinés avec l’eau, on les cher-
chera parmi les sels formés par chaque acide.
La troisième classe renferme les sels combinés
avec l’eau, ou ce que l’on a appelé l’eau de cristal-
lisation.
Je n’ai point proposé de nom particulier
pour cette singulière combinaison qui distingue
l’oxide d’hydrogène de tous les autres oxides.
On
ne doit cependant point confondre avec celle-ci des
sels doubles où l’eau, tout comme un autre corps
oxidé, joue tantôt le rôle d’acide, tantôt le rôle
de base.
ainsi, par exemple, la crème de tartre
est décidément un sel double composé d’un
atome de tartrate d’eau et d’un de tartrate de
potasse, parce qu’on n’en peut point éloigner
l’eau sans y substituer une autre base.
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