Berzelius, Jöns Jakob
,
Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité
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SUR LA THÉORIE
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Cependant, comme l’expérience a prouvé main-
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tenant que l’oxide de l’hydrogène se combine
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/>
avec les acides de la même manière que les oxides
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/>
de potassium ou de fer, mais en neutralisant in-
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lb
/>
finiment moins leurs qualités acides, il faut con-
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lb
/>
sidérer l’eau comme y jouant le rôle de corps
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lb
/>
électro-positif, c’est-à-dire comme base, et for-
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/>
mer le nom d’après cette idée. </
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echoid-s2087
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preserve
">Il faut donc dire,
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par exemple, sulfas hydricus pour l’acide sulfu-
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/>
rique concentré, murias hydricus pour le gaz
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/>
acide muriatique, acetas hydricus pour l’acide
<
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/>
acétique cristallisé, etc. </
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echoid-s2088
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">C’est par cette raison
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que dans les tables on ne trouve sous les noms
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des acides que le poids des acides anhydres;
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echoid-s2089
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preserve
">pour les acides combinés avec l’eau, on les cher-
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/>
chera parmi les sels formés par chaque acide.</
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echoid-s2091
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preserve
">La troisième classe renferme les sels combinés
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avec l’eau, ou ce que l’on a appelé l’eau de cristal-
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/>
lisation. </
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echoid-s2092
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preserve
">Je n’ai point proposé de nom particulier
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pour cette singulière combinaison qui distingue
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l’oxide d’hydrogène de tous les autres oxides. </
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echoid-s2093
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preserve
">On
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ne doit cependant point confondre avec celle-ci des
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sels doubles où l’eau, tout comme un autre corps
<
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/>
oxidé, joue tantôt le rôle d’acide, tantôt le rôle
<
lb
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de base. </
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<
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echoid-s2094
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preserve
">ainsi, par exemple, la crème de tartre
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est décidément un sel double composé d’un
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atome de tartrate d’eau et d’un de tartrate de
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potasse, parce qu’on n’en peut point éloigner
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l’eau sans y substituer une autre base. </
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">Dans </
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