266SUR LA THÉORIE
de l’école anti - phlogistique, sans pouvoir se
résoudre à abandonner entièrement le langage
des phlogistiques; et en cherchant à tenir le
milieu entre les deux partis, il déplut à l’un
et à l’autre.
résoudre à abandonner entièrement le langage
des phlogistiques; et en cherchant à tenir le
milieu entre les deux partis, il déplut à l’un
et à l’autre.
Il est cependant à présumer que ce qui em-
pêcha, pendant quelque temps, les chimistes de
donner leur attention aux travaux sur les pro-
portions déterminées, fut principalement la
grande révolution qui se fit vers cette épo-
que dans la théorie de cette science, d’où elle
bannit avec le phlogistique les spéculations va-
gues, pour leur substituer le résultat des ex-
périences et des recherches. Le système de La-
voisier était presque le seul objet des médita-
tions des chimistes, et la lutte que ce système
eut à soutenir, détourna leur esprit de tout ce
qui n’appartenait pas directement à la nouvelle
théorie et à son application pour expliquer les
faits connus.
pêcha, pendant quelque temps, les chimistes de
donner leur attention aux travaux sur les pro-
portions déterminées, fut principalement la
grande révolution qui se fit vers cette épo-
que dans la théorie de cette science, d’où elle
bannit avec le phlogistique les spéculations va-
gues, pour leur substituer le résultat des ex-
périences et des recherches. Le système de La-
voisier était presque le seul objet des médita-
tions des chimistes, et la lutte que ce système
eut à soutenir, détourna leur esprit de tout ce
qui n’appartenait pas directement à la nouvelle
théorie et à son application pour expliquer les
faits connus.
Ce système fut enfin généralement adopté;
ses
adversaires les plus décidés reconnurent qu’il
méritait la préférence sur ceux de Stahl et de
Becker, et la plupart des chimistes de nos jours
l’ont suivi en étudiant la science. Alors se par-
tagea l’attention long-temps fixée sur ce point,
et l’on commença, sous l’égide de la nouvelle
théorie, à diriger l’étude de la chimie sur toutes
les parties de cette science. On peut donc
adversaires les plus décidés reconnurent qu’il
méritait la préférence sur ceux de Stahl et de
Becker, et la plupart des chimistes de nos jours
l’ont suivi en étudiant la science. Alors se par-
tagea l’attention long-temps fixée sur ce point,
et l’on commença, sous l’égide de la nouvelle
théorie, à diriger l’étude de la chimie sur toutes
les parties de cette science. On peut donc
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