299DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
nieuses pour démontrer la vérité de cette as-
sertion; et bien que nous trouvions mainte-
nant qu’elle n’explique pas d’une manière assez
complète les faits multipliés que des travaux
plus récents ont découverts, il faut avouer que
ce savant a exposé ses opinions, ainsi que les
preuves sur lesquelles elles s’appuient, avec une
clarté et une sagacité qui entraînent la convic-
tion. Examinant ensuite les données de Richter
sur les capacités saturantes des bases et des aci-
des, il trouva d’autres nombres que ce dernier.
sertion; et bien que nous trouvions mainte-
nant qu’elle n’explique pas d’une manière assez
complète les faits multipliés que des travaux
plus récents ont découverts, il faut avouer que
ce savant a exposé ses opinions, ainsi que les
preuves sur lesquelles elles s’appuient, avec une
clarté et une sagacité qui entraînent la convic-
tion. Examinant ensuite les données de Richter
sur les capacités saturantes des bases et des aci-
des, il trouva d’autres nombres que ce dernier.
M.
Berthollet prouva d’une manière déci-
sive que l’intensité de l’action chimique des
corps les uns sur les autres ne dépend pas uni-
quement du degré de leur affinité, mais qu’elle
dépend aussi de la quantité du corps qui l’exerce;
c’est-à-dire, de la masse. Ce phénomène n’a lieu
cependant que lorsque les corps qui tendent à
se combiner, et les nouvelles combinaisons qui
en résultent, conservent leur contact mutuel,
c’est-à-dire, leur forme liquide, ou leur état de so-
lution .
1sive que l’intensité de l’action chimique des
corps les uns sur les autres ne dépend pas uni-
quement du degré de leur affinité, mais qu’elle
dépend aussi de la quantité du corps qui l’exerce;
c’est-à-dire, de la masse. Ce phénomène n’a lieu
cependant que lorsque les corps qui tendent à
se combiner, et les nouvelles combinaisons qui
en résultent, conservent leur contact mutuel,
c’est-à-dire, leur forme liquide, ou leur état de so-
lution .