4020SUR LA THÉORIE
affinités chimiques, réclament un changement
dans la manière actuelle d’expliquer les phéno-
mènes; ce qui doit justifier une tentative faite
pour en trouver une nouvelle qui s’accorde
mieux avec les faits.
dans la manière actuelle d’expliquer les phéno-
mènes; ce qui doit justifier une tentative faite
pour en trouver une nouvelle qui s’accorde
mieux avec les faits.
Après s’être convaincu que les éléments, sur-
tout dans la nature inorganique, se combinent
dans certaines proportions simples et détermi-
nées, entre lesquelles il n’y a point de degrés
intermédiaires, il faut tâcher de se faire une
idée de la cause de ce phénomène remarquable.
tout dans la nature inorganique, se combinent
dans certaines proportions simples et détermi-
nées, entre lesquelles il n’y a point de degrés
intermédiaires, il faut tâcher de se faire une
idée de la cause de ce phénomène remarquable.
La philosophie spéculative de certaines écoles
allemandes ayant commencé à s’étendre aux théo-
ries des sciences exactes, créa, non sans un
certain pressentiment de la vérité, un nouveau
système, que l’on appela dynamique, parce qu’il
établit que la matière est le résultat de la ten-
dence en sens opposé de deux forces, dont l’une
est contractive et l’autre expansive, et dont la
première, si elle parvenait à subjuguer l’autre
totalement, réduirait la matière de l’univers en-
tier à un point mathématique. Cette théorie sup-
pose que les éléments, au moment de leur com-
binaison chimique, se pénètrent mutuellement,
et que la neutralisation de leurs propriétés chi-
miques, qui est le plus souvent le résultat de
cette réunion, consiste dans cette pénétration
mutuelle. C’est justement à cause de cette ma-
nière d’envisager la combinaison chimique,
allemandes ayant commencé à s’étendre aux théo-
ries des sciences exactes, créa, non sans un
certain pressentiment de la vérité, un nouveau
système, que l’on appela dynamique, parce qu’il
établit que la matière est le résultat de la ten-
dence en sens opposé de deux forces, dont l’une
est contractive et l’autre expansive, et dont la
première, si elle parvenait à subjuguer l’autre
totalement, réduirait la matière de l’univers en-
tier à un point mathématique. Cette théorie sup-
pose que les éléments, au moment de leur com-
binaison chimique, se pénètrent mutuellement,
et que la neutralisation de leurs propriétés chi-
miques, qui est le plus souvent le résultat de
cette réunion, consiste dans cette pénétration
mutuelle. C’est justement à cause de cette ma-
nière d’envisager la combinaison chimique,