Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

Page concordance

< >
Scan Original
111 91
112 92
113 93
114 94
115 95
116 96
117 97
118 98
119 99
120 100
121 101
122 102
123 103
124 104
125 105
126 106
127 107
128 108
129 109
130 110
131 111
132 112
133 113
134 114
135 115
136 116
137 117
138 118
139 119
140 120
< >
page |< < (30) of 337 > >|
5030SUR LA THÉORIE lequel un atome d’un autre élément peut se
combiner.
On serait tenté de croire qu’il ne va
pas au-delà de douze, parce qu’une sphère
ne peut être mise en contact qu’avec douze au-
tres sphères de la même grandeur;
mais il y a
bien peu de combinaisons inorganiques qui ail-
lent jusques-là, quoiqu’il en existe où ce nombre
est infiniment surpassé, comme dans les sur-
carbures de fer et de plusieurs autres métaux.
2° Deux atomes d’un élément se combinent
avec trois atomes d’un autre élément.
Cette com-
binaison peut avoir lieu dans tous les cas où,
par exemple, la quantité d’oxigène absorbé par
un radical, dans deux degrés voisins d’oxida-
tion, est dans le rapport de 1 à 1 {1/2}, comme
dans le soufre et le fer.
Si le premier oxide
est composé d’un atome de radical, combiné
avec un atome d’oxigène, le second doit con-
tenir deux atomes de l’un, sur trois atomes de
l’autre.
Cependant, les chimistes qui ont tâché
de déterminer le nombre d’atomes élémentaires
dans les oxides, donnent une autre explication
de ce phénomène, en jugeant probable que le
fer, ainsi que le soufre ont un degré inférieur
d’oxidation inconnu, lequel est composé d’un
atome de chaque élément;
d’où il resulte que
dans les degrés en question, un atome radical
doit être combiné avec deux et trois atomes
d’oxigène.

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index