Berzelius, Jöns Jakob
,
Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité
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SUR LA THÉORIE
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binés avec trois d’un autre, paraît d’une manière
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plus marquée, bien qu’il soit assez rare. </
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echoid-s379
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preserve
">C’est
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ainsi que l’hydrate d’oxide rouge de fer est com-
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posé de deux atomes de l’oxide, combinés avec
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trois atomes d’eau; </
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">que le sous-sulfate de cuivre
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contient deux atomes d’acide sur trois atomes
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de base, comme nous le verrons dans la suite.
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">Si ce n’était pas là leur vrai rapport, il fau-
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drait supposer dans ces exemples six atomes
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d’oxigène dans l’oxide de fer, comme dans l’a-
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cide sulfurique; </
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">mais, tant que de nouvelles
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circonstances n’en montreront pas la probabi-
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lité, il y aura lieu de croire que le rapport est
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de 2 à 3.</
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">Il n’y a aucune raison de présumer que deux
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atomes d’un élément puissent se combiner avec
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quatre, cinq, six ou un plus grand nombre
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d’atomes d’un autre élément, et aucune cir-
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/>
constance n’a indiqué jusqu’à présent de pareilles
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combinaisons.</
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">Il y a au contraire, parmi les produits
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variés du règne minéral, des combinaisons
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un peu différentes de celles que nous pou-
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vons obtenir dans nos laboratoires; </
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echoid-s387
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preserve
">et, parmi
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des silicates, il s’en trouve beaucoup où trois
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atomes composés du premier ordre sont unis
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à quatre atomes composés du même ordre,
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/>
comme, par exemple, dans le laumonite, l’am-
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phigène, etc, ainsi que je le ferai voir </
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