Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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5232SUR LA THÉORIE binés avec trois d’un autre, paraît d’une manière
plus marquée, bien qu’il soit assez rare.
C’est
ainsi que l’hydrate d’oxide rouge de fer est com-
posé de deux atomes de l’oxide, combinés avec
trois atomes d’eau;
que le sous-sulfate de cuivre
contient deux atomes d’acide sur trois atomes
de base, comme nous le verrons dans la suite.
Si ce n’était pas là leur vrai rapport, il fau-
drait supposer dans ces exemples six atomes
d’oxigène dans l’oxide de fer, comme dans l’a-
cide sulfurique;
mais, tant que de nouvelles
circonstances n’en montreront pas la probabi-
lité, il y aura lieu de croire que le rapport est
de 2 à 3.
Il n’y a aucune raison de présumer que deux
atomes d’un élément puissent se combiner avec
quatre, cinq, six ou un plus grand nombre
d’atomes d’un autre élément, et aucune cir-
constance n’a indiqué jusqu’à présent de pareilles
combinaisons.
Il y a au contraire, parmi les produits
variés du règne minéral, des combinaisons
un peu différentes de celles que nous pou-
vons obtenir dans nos laboratoires;
et, parmi
des silicates, il s’en trouve beaucoup où trois
atomes composés du premier ordre sont unis
à quatre atomes composés du même ordre,
comme, par exemple, dans le laumonite, l’am-
phigène, etc, ainsi que je le ferai voir

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