<pb o="36" file="0056" n="56" rhead="SUR LA THÉORIE"/>
assigne des limites aux combinaisons des atomes
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de ces acides avec les autres oxides, ne paraît
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pas, pour le moment, être la même que celle
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qui règle les combinaisons de tous les autres
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corps oxidés, c’est qu’elle est particulière à ces
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acides .</s>
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<s xml:id="echoid-s413" xml:space="preserve">En vertu de la loi générale, un oxide neutra-
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lisé par un acide rompt cette neutralité, s’il
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trouve à se combiner avec encore un ou plu-
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sieurs autres atomes d’oxigène. </s>
<s xml:id="echoid-s414" xml:space="preserve">Il se forme alors
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deux combinaisons de différents degrés de satu-
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ration, toutes deux composées de telle manière
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que l’oxigène de l’acide est un multiple ou un
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sous-multiple par un nombre entier de celui de
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l’oxide. </s>
<s xml:id="echoid-s415" xml:space="preserve">Si l’acide est un de ceux qui font ex-
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ception à la règle générale, on aura le même
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phénomène; </s>
<s xml:id="echoid-s416" xml:space="preserve">mais les deux combinaisons nou-
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velles se formeront d’après la loi particulièré à
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ces acides.</s>
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<s xml:id="echoid-s418" xml:space="preserve">L’expérience que nous avons acquise jus-
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<note symbol="(1)" position="foot" xlink:label="note-0056-01" xlink:href="note-0056-01a" xml:space="preserve"> C’est une circonstance assez remarquable que, si l’on
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suppose que le radical de ces acides contient le cinquième
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de l’oxigène qu’il en faut pour produire l’acide en ique,
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la plupart des anomalies disparaissent, et ces trois sub-
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stances obéissent aux mêmes lois que toutes les autres. Ce-
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pendant, comme l’expérience ne l’a point démontré, il faut
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se tenir aux faits connus; et d’ailleurs cette supposition ne
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réduit point tous les cas anomaux á une conformité complète