Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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6141DES PROPORTIONS CHIMIQUES. @ièrement les mêmes propriétés, ont aussi la
même composition.
Dans la nature organique,
les degrés de combinaison sont presque à l’in-
fini, et n’ont aucune analogie avec ceux qu’offre
la nature inorganique.
En étudiant les proportions chimiques dans la
nature organique, nous sommes conduits aux
observations suivantes:
1° Dans les combinaisons organiques, il se
présente d’abord une circonstance très-extraor-
dinaire;
c’est que, parmi le grand nombre de sub-
stances que nous avons sujet de croire simples, il
n’y en a que très-peu qui obéissent aux lois de la
nature organique, et qui puissent se combiner
suivant le principe qui y règne;
c’est l’oxigène,
l’hydrogène, le carbone, l’azote (ou son radical
supposé, le nitricum) , et, dans des quantités
qui sont infiniment petites, le soufre, le phos-
phore, le fer et d’autres encore;
mais la plupart
des éléments semblent être à jamais exclus de la
nature organique.
Nous en ignorons la cause, et
il sera peut-être bien difficile de la découvrir.
2° Il faut la combinaison de trois ou plus de
ces éléments, pour produire des atomes compo-
sés organiques;
et l’on n’a jusqu’ici trouvé au-
cune loi qui limite leurs combinaisons à certains
nombres proportionnels d’atomes de chaque élé-
ment.
C’est à cette circonstance qu’est dû le
nombre presque infini de différentes

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