6949DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
atome d’oxigène et d’un atome d’hydrogène;
mais comme elle contient deux volumes de ce
dernier gaz sur un volume du premier, on en a
conclu que dans l’hydrogène et les substances com-
bustibles en général, le volume n’a que la moi-
tié du poids de l’atome, tandis que dans l’oxi-
gène, le volume et l’atome ont le même poids.
Ceci n’étant qu’une supposition gratuite, dont
la justesse n’est pas même susceptible d’examen,
il me paraît plus simple et plus conforme à la
vraisemblance, d’admettre le même rapport de
poids entre le volume et l’atome dans les corps
combustibles que dans l’oxigène, puisque rien
ne fait soupçonner qu’il y ait entre eux une dif-
férence. En considérant l’eau comme composée
de deux atomes de radical et d’un atome d’oxi-
gène, la théorie corpusculaire et celle des vo-
lumes s’identifient; en sorte que leur différence
ne consiste que dans l’état d’agrégation où elles
représentent les corps.
mais comme elle contient deux volumes de ce
dernier gaz sur un volume du premier, on en a
conclu que dans l’hydrogène et les substances com-
bustibles en général, le volume n’a que la moi-
tié du poids de l’atome, tandis que dans l’oxi-
gène, le volume et l’atome ont le même poids.
Ceci n’étant qu’une supposition gratuite, dont
la justesse n’est pas même susceptible d’examen,
il me paraît plus simple et plus conforme à la
vraisemblance, d’admettre le même rapport de
poids entre le volume et l’atome dans les corps
combustibles que dans l’oxigène, puisque rien
ne fait soupçonner qu’il y ait entre eux une dif-
férence. En considérant l’eau comme composée
de deux atomes de radical et d’un atome d’oxi-
gène, la théorie corpusculaire et celle des vo-
lumes s’identifient; en sorte que leur différence
ne consiste que dans l’état d’agrégation où elles
représentent les corps.
Bien qu’il paraisse, au premier abord, que la
théorie des volumes devrait être plus facile à
prouver par des faits, ils sont cependant si rares
que, d’un très - petit nombre, l’on est obligé
d’inférer tous les autres. Nous ne connaissons
encore que deux substances élémentaires dont
nous puissions mesurer le volume à l’état de gaz:
c’est l’hydrogène et l’oxigène. La simplicité de l’a-
zote est devenue trop douteuse depuis la
théorie des volumes devrait être plus facile à
prouver par des faits, ils sont cependant si rares
que, d’un très - petit nombre, l’on est obligé
d’inférer tous les autres. Nous ne connaissons
encore que deux substances élémentaires dont
nous puissions mesurer le volume à l’état de gaz:
c’est l’hydrogène et l’oxigène. La simplicité de l’a-
zote est devenue trop douteuse depuis la