<s xml:id="echoid-s583" xml:space="preserve">Ayant tracé la première esquisse de l’examen,
<lb/>
fait sous un point de vue mécanique, de la cause
<lb/>
<note position="foot" xlink:label="note-0075-01" xlink:href="note-0075-01a" xml:space="preserve">volume primitif. Il est, par exemple, facile de calculer que
<lb/>
dans le gaz oximuriatique (le gaz du chlore des modernes) ,
<lb/>
ainsi que dans le gaz acide muriatique anhydre (si on peut
<lb/>
l’obtenir) , le nombre des atomes composés doit être exac-
<lb/>
tement la moitié de celui des atomes d’oxigène dans un égal
<lb/>
volume de ce dernier gaz. (Voyez mes Eléments de Chimie,
<lb/>
tom. 1, pag. 480. ) En ajoutant au gaz oximuriatique la moi-
<lb/>
tié de son volume de gaz oxigène, qui, en perdant la moitié
<lb/>
de ce volume, produit le gaz euchlorine (de Davy) , le
<lb/>
nombre des atomes d’euchlorine est réduit aux {2/5} de celui
<lb/>
des atomes d’oxigène dans un égal volume. En ajoutant au gaz
<lb/>
oximuriatique une ſois et demie son volume de gaz oxigène,
<lb/>
qui, en perdant {2/3} de son volume, produit l’acide oximuria-
<lb/>
teux (acide chloreux), le nombre des atomes de ce dernier
<lb/>
est réduit au tiers de celui des atomes de l’oxigène, dans
<lb/>
un volume égal; en sorte que le nombre des atome@ compo-
<lb/>
sés dans ces gaz est de {1/2} , {2/5} et {1/3} de celui des atomes d’oxi-
<lb/>
gène dans un volume égal. Si, d’un autre côté, l’on consi-
<lb/>
dère le gaz oximuriatique ou le chlore comme un corps sim-
<lb/>
ple, dont par conséquent le gaz contient le même nombre
<lb/>
d’atomes que le gaz oxigène, il s’écartera encore sur ce
<lb/>
point de l’analogie avec les autres substances gazeuses sim-
<lb/>
ples; de maniére que son premier oxide, l’euchlorine, con-
<lb/>
tiendra les {4/5} , et le second oxide, l’acide chloreux, {2/3} du
<lb/>
nombre des atomes du gaz oxigène dans un volume égal. Tous
<lb/>
les deux contiennent par conséquent plus de la moitié du
<lb/>
nombre des atomes des gaz simples; moitié qui forme, pour
<lb/>
les autres gaz composés, le premier degré de la diminution
<lb/>
du nombre des atomes, causée par la combinaison de deux