Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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7858SUR LA THÉORIE sition d’un fait que chaque chimiste était à même
de vérifier, n’obtint pas d’abord l’approbation
générale.
Il fallut de longues disputes pour
convaincre un grand nombre des contemporains
de ce savant, de la réalité du phénomène qu’il
avait annoncé, et de la justesse de la conclusion
qu’il en avait tirée.
A présent on a entièrement
abandonné l’idée que la combustibilité est une
substance;
le phlogiston ne conserve dans la
chimie qu’une place historique, et il nous est
définitivement prouvé que la combustion consiste
dans la combinaison de l’oxigène avec le corps
combustible, accompagnée du phénomène de
l’ignition.
Lavoisier s’attacha principalement à dévelop-
per et à soutenir par des preuves sa nouvelle opi-
nion sur la nature de la combustion.
Il ne négli-
gea point le phénomène du feu;
mais celui qui
suit le développement de ses idées, s’aperçoit
qu’il ne l’explique qu’accessoirement.
Dans nom-
bre de cas, le gaz oxigène absorbé s’était soli-
difié, et son calorique latent, mis en liberté,
avait produit de la chaleur.
Cependant, comme
dans la théorie anti-phlogistique, la lumière et le
calorique sont des substances différentes, il res-
tait la difficulté de concevoir d’où venait la lu-
mière;
mais la fureur des troubles civils ne per-
mit pas à la nature de mettre le terme aux grands
travaux de Lavoisier.
Il périt à la fleur de

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