Berzelius, Jöns Jakob
,
Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité
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SUR LA THÉORIE
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solide pour prendre celle de gaz. </
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echoid-s621
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preserve
">On s’imagina
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donc que la chaleur spécifique du gaz acide car-
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bonique était inférieure à celle du gaz oxigène et
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/>
du carbone, avant leur combinaison; </
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echoid-s622
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preserve
">et que
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cette différence produisait l’élévation de la tem-
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pérature. </
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echoid-s623
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preserve
">On ne connaissait pas alors la chaleur
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spécifique des corps, ou bien les expériences
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que l’on faisait pour la découvrir étaient souvent
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trop imparfaites pour que leurs résultats fussent
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dignes de confiance; </
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preserve
">cependant, comme elles
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ne démontrèrent point le contraire, on crut que
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cette explication était admissible; </
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echoid-s625
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preserve
">et, autant qu’on
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/>
en peut juger par les écrits de la plupart des
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/>
chimistes actuellement vivants, elle leur a paru
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/>
jusqu’ici probable; </
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<
s
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echoid-s626
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preserve
">mais notre expérience a ac-
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quis, même sur ce point, des lumières qui nous
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mettent en état de mieux examiner cette hypo-
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/>
thèse. </
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echoid-s627
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preserve
">Nous connaissons maintenant la chaleur
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spécifique de plusieurs substances gazeuses, et
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la forme d’agrégation ne met plus d’obstacles
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à la détermination de la valeur réelle des chan-
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/>
gements de cette chaleur. </
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echoid-s628
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preserve
">D’après les expériences
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de Delaroche et Bérard, qui paraissent être
<
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/>
faites avec tout le soin nécessaire pour mériter
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/>
confiance, la chaleur spécifique du gaz oxigène
<
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est 0, 9765, et celle du gaz acide carbonique
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/>
1, 2583, celle de l’air atmosphérique prise pour
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uni@é. </
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s
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echoid-s629
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preserve
">Il suit de là que le gaz acide carbonique
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ayant une plus grande chaleur spécifique que </
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