Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

Page concordance

< >
Scan Original
91 71
92 72
93 73
94 74
95 75
96 76
97 77
98 78
99 79
100 80
101 81
102 82
103 83
104 84
105 85
106 86
107 87
108 88
109 89
110 90
111 91
112 92
113 93
114 94
115 95
116 96
117 97
118 98
119 99
120 100
< >
page |< < (60) of 337 > >|
8060SUR LA THÉORIE solide pour prendre celle de gaz. On s’imagina
donc
que la chaleur spécifique du gaz acide car-
bonique
était inférieure à celle du gaz oxigène et
du
carbone, avant leur combinaison;
et que
cette
différence produisait l’élévation de la tem-
pérature
.
On ne connaissait pas alors la chaleur
spécifique
des corps, ou bien les expériences
que
l’on faisait pour la découvrir étaient souvent
trop
imparfaites pour que leurs résultats fussent
dignes
de confiance;
cependant, comme elles
ne
démontrèrent point le contraire, on crut que
cette
explication était admissible;
et, autant qu’on
en
peut juger par les écrits de la plupart des
chimistes
actuellement vivants, elle leur a paru
jusqu’ici
probable;
mais notre expérience a ac-
quis
, même sur ce point, des lumières qui nous
mettent
en état de mieux examiner cette hypo-
thèse
.
Nous connaissons maintenant la chaleur
spécifique
de plusieurs substances gazeuses, et
la
forme d’agrégation ne met plus d’obstacles
à
la détermination de la valeur réelle des chan-
gements
de cette chaleur.
D’après les expériences
de
Delaroche et Bérard, qui paraissent être
faites
avec tout le soin nécessaire pour mériter
confiance
, la chaleur spécifique du gaz oxigène
est
0, 9765, et celle du gaz acide carbonique
1
, 2583, celle de l’air atmosphérique prise pour
uni@é
.
Il suit de que le gaz acide carbonique
ayant
une plus grande chaleur spécifique que

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index