Berzelius, Jöns Jakob
,
Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité
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DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
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des corps déjà combinés, sans qu’il y ait aucune
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addition ni dégagement, et qu’alors la combinai-
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son perd sa tendance à s’unir à d’autres corps.
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">Nous savons que c’est le cas de la zircone, de
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l’oxide de chrôme, de quelques antimoniates et
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antimonites métalliques, de la gadolinite, etc. </
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et nous avons sujet de croire que la répugnance
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de quelques corps à se combiner et à se dissoudre
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après leur exposition au feu, provient d’un pareil
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changement, quoique l’augmentation de la tem-
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/>
pérature n’ait pas été assez forte pour produire
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l’ignition. </
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">C’est cette espèce d’insolubilité que
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nous trouvons, après la calcination, dans l’alu-
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mine, dans l’oxidule de fer, l’oxide de ti-
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tane, etc.</
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">L’explication antiphlogistique de la combus-
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tion doit donc être modifiée de cette manière:
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">1° que, comme l’on entend par combustion la
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combinaison des corps accompagnée de feu, elle
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n’appartient pas uniquement aux combinaisons
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avec l’oxigène, mais qu’elle peut, dans des cir-
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/>
constances favorables, avoir lieu dans les com-
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lb
/>
binaisons entre la plupart des corps; </
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preserve
">2° que la
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lumière et le calorique qui en naissent, ne pro-
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/>
viennent ni d’un changement dans la densité des
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/>
corps, ni d’une moindre chaleur spécifique dans
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/>
le nouveau produit, puisque sa chaleur spécifique
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/>
est souvent aussi grande ou même plus grande
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que celles des divers éléments réunies.</
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