Berzelius, Jöns Jakob
,
Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité
Text
Text Image
Image
XML
Thumbnail overview
Document information
None
Concordance
Notes
Handwritten
Figures
Content
Thumbnails
Page concordance
<
1 - 30
31 - 60
61 - 90
91 - 120
121 - 150
151 - 180
181 - 210
211 - 240
241 - 270
271 - 300
301 - 330
331 - 337
>
Scan
Original
21
1
22
2
23
3
24
4
25
5
26
6
27
7
28
8
29
9
30
10
31
11
32
12
33
13
34
14
35
15
36
16
37
17
38
18
39
19
40
20
41
21
42
22
43
23
44
24
45
25
46
26
47
27
48
28
49
29
50
30
<
1 - 30
31 - 60
61 - 90
91 - 120
121 - 150
151 - 180
181 - 210
211 - 240
241 - 270
271 - 300
301 - 330
331 - 337
>
page
|<
<
(67)
of 337
>
>|
<
echo
version
="
1.0RC
">
<
text
xml:lang
="
fr
"
type
="
free
">
<
div
xml:id
="
echoid-div15
"
type
="
section
"
level
="
1
"
n
="
10
">
<
p
>
<
s
xml:id
="
echoid-s686
"
xml:space
="
preserve
">
<
pb
o
="
67
"
file
="
0087
"
n
="
87
"
rhead
="
DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
"/>
qui ont l’habitude de faire des expériences au
<
lb
/>
chalumeau, doivent avoir souvent remarqué que
<
lb
/>
ce n’est pas toujours la partie la plus ardente de
<
lb
/>
la flamme qui donne le plus de lumière, mais
<
lb
/>
que des corps solides placés dans ce point de-
<
lb
/>
viennent à l’instant lumineux, et que quel-
<
lb
/>
ques - uns jettent même une clarté si vive que
<
lb
/>
l’œil peut à peine la supporter. </
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s687
"
xml:space
="
preserve
">Que: </
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s688
"
xml:space
="
preserve
">l’on di-
<
lb
/>
rige, dans une chambre obscure, un soufle de
<
lb
/>
gaz oxigène sur la flamme d’une lampe à l’esprit
<
lb
/>
de vin, les objets n’en seront pas éclairés ; </
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s689
"
xml:space
="
preserve
">mais
<
lb
/>
que l’on mette dans cette flamme un fil de pla-
<
lb
/>
tine assez épais pour ne pas se fondre, il passera,
<
lb
/>
en quelquesinstants, à la chaleur blanche la plus
<
lb
/>
intense, et éclairera les objets d’alentour. </
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s690
"
xml:space
="
preserve
">Nous
<
lb
/>
ne pouvons pas expliquer la cause de ce phéno-
<
lb
/>
mène, mais il paraît démontré, à l’appui de
<
lb
/>
ce que j’ai déjà exposé, que le calorique, dans
<
lb
/>
certaines circonstances, produit ou devient la
<
lb
/>
lumière; </
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s691
"
xml:space
="
preserve
">et il semble parfaitement prouvé que la
<
lb
/>
chaleur, parvenue à une certaine température,
<
lb
/>
est toujours accompagnée de lumière, bien que
<
lb
/>
cette température varie suivant les corps, qui
<
lb
/>
d’ailleurs, à la même température, éclairent
<
lb
/>
plus ou moins. </
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s692
"
xml:space
="
preserve
">Les gaz ont besoin, pour pro-
<
lb
/>
duire de la lumière, d’une température infini-
<
lb
/>
ment plus élevée que les corps solides. </
s
>
<
s
xml:id
="
echoid-s693
"
xml:space
="
preserve
">On
<
lb
/>
a cru, d’après quelques expériences faites par
<
lb
/>
W edgewood, que les gaz n’en pouvaient </
s
>
</
p
>
</
div
>
</
text
>
</
echo
>