Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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8767DES PROPORTIONS CHIMIQUES. qui ont l’habitude de faire des expériences au
chalumeau
, doivent avoir souvent remarqué que
ce
n’est pas toujours la partie la plus ardente de
la
flamme qui donne le plus de lumière, mais
que
des corps solides placés dans ce point de-
viennent
à l’instant lumineux, et que quel-
ques
- uns jettent même une clarté si vive que
l’œil
peut à peine la supporter.
Que: l’on di-
rige
, dans une chambre obscure, un soufle de
gaz
oxigène sur la flamme d’une lampe à l’esprit
de
vin, les objets n’en seront pas éclairés ;
mais
que
l’on mette dans cette flamme un fil de pla-
tine
assez épais pour ne pas se fondre, il passera,
en
quelquesinstants, à la chaleur blanche la plus
intense
, et éclairera les objets d’alentour.
Nous
ne
pouvons pas expliquer la cause de ce phéno-
mène
, mais il paraît démontré, à l’appui de
ce
que j’ai déjà exposé, que le calorique, dans
certaines
circonstances, produit ou devient la
lumière
;
et il semble parfaitement prouvé que la
chaleur
, parvenue à une certaine température,
est
toujours accompagnée de lumière, bien que
cette
température varie suivant les corps, qui
d’ailleurs
, à la même température, éclairent
plus
ou moins.
Les gaz ont besoin, pour pro-
duire
de la lumière, d’une température infini-
ment
plus élevée que les corps solides.
On
a
cru, d’après quelques expériences faites par
W
edgewood, que les gaz n’en pouvaient

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