Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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9373DES PROPORTIONS CHIMIQUES. l’ignition qui en est l’effet, est donc : que dans
toute
combinaison chimique, il y a neutralisation
des
èlectricitès opposèes, et que cette neutralisation
produit
le feu de la même manière qu’elle le pro-
duit
dans les dècharges de la bouteille èlectrique,
de
la pile èlectrique et du tonnerre, sans être ac-
compagnèe
, dans ces derniers phénomènes, d’une
combinaison
chimique.
Il s’élève cependant ici une question qui ne
peut
être résolue par aucun phénomène analogue
de
la décharge électrique ordinaire.
Après que
les
corps se sont combinés par l’effet d’une dé-
charge
électro-chimique, et en produisant le phé-
nomène
du feu, ils restent dans cette combi-
naison
avec une force qui, comme nous l’avons
dit
, est supérieure à toutes celles qui peuvent
produire
une séparation mécanique.
Les phéno-
mènes
électriques ordinaires expliquent bien l’ac-
tion
des corps à plus ou moins de distance, leur
attraction
avant l’union, et le feu que cette
union
produit;
mais ils ne nous éclairent pas
sur
la cause de l’union permanente des corps
avec
une si grande force, après que l’état d’op-
position
électrique est détruit.
Est - ce l’effet
d’une
force particulière inhérente aux atomes,
comme
la polarisation électrique, ou est-ce une
propriété
de l’électricité qui n’est pas sensible
dans
les phénoménes ordinaires ?
Si l’on tente
de
décider cette question, l’on trouve que,

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