Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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            le premier cas, la permanence de la combinai-
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            son ne devrait pas être soumise à l’influence de
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            l’électricité, et que, dans le second, le rétablis-
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            sement de la polarité électrique devrait détruire
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            même la plus forte combinaison chimique. </s>
            <s xml:id="echoid-s741" xml:space="preserve">Aussi
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            savons-nous que la décharge de la batterie élec-
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            trique surmonte l’affinité chimique et sépare les
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            corps combinés, c’est-à-dire qu’elle vainc ou an-
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            nulle la force par laquelle les atomes, après la dé-
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            charge électro-chimique, continuent à être unis.
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            <s xml:id="echoid-s742" xml:space="preserve">On peut, par exemple, au moyen d’une petite
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            batterie électrique de 8 ou 10 paires de disques
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            d’argent et de zinc, grands comme une pièce de
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            5 francs, décomposer la potasse, avec l’intermède
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            du mercure; </s>
            <s xml:id="echoid-s743" xml:space="preserve">ce qui fait voir que ce que nous appe-
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            lons affinité de combinaison, affinité chimique,
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            a une relation nécessaire et inaltérable avec les
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            phénomènes électro - chimiques, quoique nous
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            ne puissions pas l’expliquer par les phénomènes
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            connus jusqu’à présent des décharges de l’électri-
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            cité produite par le frottement.</s>
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            <s xml:id="echoid-s745" xml:space="preserve">Les expériences faites sur les rapports élec-
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            triques mutuels des corps nous ont appris qu’ils
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            peuvent être partagés en deux classes : </s>
            <s xml:id="echoid-s746" xml:space="preserve">les èlectro-
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            positifs et les èlectro-nègatifs. </s>
            <s xml:id="echoid-s747" xml:space="preserve">Les corps simples
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            qui appartiennent à la première classe, ainsi que
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            leurs oxides, prennent toujours l’électricité po-
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            sitive lorsqu’ils rencontrent des corps simples ou
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            des oxides appartenant à la seconde; </s>
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